Wibault, Contencin, Loppé, Abrate, Communal.., et aussi Valère !
Auguste Valère nous offre une vision saisissante du versant italien du Mont Blanc,
dominé par les aiguilles de la Brenva et de Peuterey.
Cette huile sur toile (81 x 65 cm) témoigne d'une approche post-impressionniste
où la touche libre et la palette chromatique subtile – bleus profonds, ocres et blancs lumineux –
restituent la majesté brute de la haute montagne.

L'artiste privilégie ici une face méconnue du massif,
loin des représentations conventionnelles du versant chamoniard.
La composition verticale accentue la monumentalité des arêtes rocheuses qui percent les névés,
créant un jeu dramatique entre ombre et lumière.

Cette œuvre rare capture l'essence sauvage et préservée d'un paysage alpin d'exception,
témoignant de l'observation directe du motif propre aux peintres alpinistes.

Auguste Valère (1901-1995)
 peintre provençal, qui peignit aussi les Alpes.
Elève des Beaux-Arts de Marseille et de Versailles, il suit les conseils de Jean-Baptiste OLIVE et de Marius BARRET.
Il expose au Salon des Artistes Français ou il obtient une médaille d'argent;
il figure également à l'Union des Artistes de Provence en 1937 et 1938.

Par Ailleurs, il était président d'honneur de la Société des Artistes Indépendants de Provence,
est l'un des artistes les plus sensibles de Rive-Neuve.
Il vivait à Bouc-Bel-Air (Bouches du Rhône) ou il décèdera en 1995.